26.11 #


Des films qui secouent!

Oué, moi j'aime bien ça! J'aime beaucoup les films d'action, les science-fiction et les blockbusters qui te propulsent dans l'imaginaire et à la fois te laissent légumifier pépère dans ton canap, mais par dessus tout, j'aime les films qui sont des leçons de Vie, ceux qui parviennent à rendre d'une incommensurable beauté les histoires les plus tristes, ceux qui parviennent à te compter l'infinie grandeur au service de laquelle ont peut œuvrer, ceux qui te font l'effet de te recentrer, de te connecter...
Bref, j'aime avoir la sensation non pas d'un lavage de cerveau comme on l'entend d'habitude, mais plus au sens où ces films là t'aident à te débarrasser, pour un temps au moins, des idées et préoccupations superflues!
Du coup j'ai fait ma petite sélection! C'est rare que je puisse citer spontanément (et oui la spontanéité n'est pas mon grand truc) ce qui m'a le plus marquée, aujourd'hui par enchantement et pour vous c'est possible! Alors ne négligeons pas cette passagère clairvoyance!

Pour commencer, et probablement le plus connu La vie est belle de et avec Roberto Benigni, un bijou!
Pour ceux qui ne connaissent pas déjà, l'histoire d'un père de famille juif qui fait croire à son rejeton tout au long de leur incarcération en camps de concentration qu'il s'agit d'un énorme jeu de rôle pour gagner un char. Un personnage qui donne tout le meilleur et le plus fou de lui-même pour ne pas priver son fils d'espoir et de rêve. Je ne m'en lasse pas! B.o à couper le souffle.





Franchement pas joyeux pour un sous, assez plombant mais tout de même une très belle histoire qui mérite d'être vue, La vie des autres de Florian Henckel von Donnersmarck, retrace en parallèle l'histoire d'un agent de la Stasi et d'un couple d'intellectuels de Berlin est à l'époque du mur. Le premier espionnant le deuxième. Le premier, un agent exemplaire et inflexible, le deuxième éperdument amoureux quoique l'épouse soit fragile. L'histoire échappe à tous. Incontournable.





La vie de David Gale de Alan Parker, ou l'histoire d'un prof de philo comme on aimerait tous en avoir eu un, engagé contre la peine de mort, dont la vie glisse subitement à cause d'une petite pimbêche qui supporte mal de n'avoir pas pu négocier son partiel contre son corps et qui finit derrière les barreaux, dans le couloir de la mort, accusé d'avoir tuer sa meilleure amie, également prof de philo et militante au premier rang contre la peine de mort.
Hum, j'ai oublié de préciser, Kevin Spacey tient le rôle principal. I do love this guy!





Un autre? Allez, un autre!
Vier minuten de Chris Kraus, qui te raconte l'histoire d'une, relativement agée, prof de piano, sévère et austère, qui enseigne en prison. Qui enseigne à Jenny, prodige trop impulsif à son goût, taularde au sang chaud qui ne s'encombre pas vraiment de manières. Une histoire explosive, pas franchement tendre, des persos sortis des sentiers battus (oui parce que mon synopsis sonne un peu cliché mais ça n'est pas le cas du film), leurs difficultés respectives sont mis en exergue sans tomber dans la sensiblerie conférant à chacun une part d'humanité touchante et à la fois une vraie capacité à t'agacer, des persos nuancés donc.
B.o géniale, sulffureuse et classique à tour de rôle.





Et je ne peux pas partir sans ajouter Les chemins de la liberté de Peter Weir, épopée improbable de prisonniers évadés d'un camps sibériens, histoire vraie et qui m'a complétement chamboulée! D'une tristesse poignante, d'une force exemplaire.

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